Histoire de la commune

DE L'ANTIQUITÉ A L'ÉPOQUE CONTEMPORAINE

L’ANTIQUITÉ

La première occupation humaine avérée dans la commune date sans doute du ive ou du IIIe siècle av. J.-C. Dans le quartier des Costes, on a trouvé les restes d'un oppidum, baptisé « des Combèzes » par F. Mazauric. Ce sont sans doute des Volques Arécomiques qui occupaient ce site. Cet oppidum faisait partie d'une série de cinq établissements qui contrôlait la vallée de la Cèze et la route vers les Cévennes. En contrebas de l'oppidum, ont été découvertes des céramiques celtiques et gallo-romaines, ainsi que des sépultures à tuiles. À l'entrée des gorges de la Cèze, des tessons peints et des fragments d'amphores massaliotes ont été trouvés.

LE MOYEN AGE

Au VIIIe siècle, une communauté rurale s'était constituée autour d'une chapelle. Il faut attendre le XIe siècle, vers 1025, pour que la chapelle rurale soit remplacée par l'église romane actuelle, dite église-forteresse, construite à l'initiative des bénédictins de Goudargues, car la communauté vivant sur le territoire de la commune est devenue plus importante39. Cet édifice est dédié à l'apôtre André. La première mention de la commune date de 1121, sous le nom de Sanctus-Andrea trans Rocam40, Saint-André au-delà du Roc. La paroisse dépendait au religieux du diocèse d'Uzès, doyenné de Cornillon et au temporel du diocèse civil d'Uzès, l'un des vingt-trois diocèses du Languedoc. Au XIVe siècle, le village est peu touché par la révolte des Tuchins, qui sévit entre Pont-Saint-EspritBaron et Montclus, à partir du printemps 1382. Le soulèvement est écrasé en 1384.

L’ÉPOQUE MODERNE

Au XVIe siècle, la Réforme protestante se répand dans la région. On compte alors environ 10 % de réformés dans le village. Mais au siècle suivant, l'autorité royale convertit de force les protestants de la région. Au xviiie siècle, Saint-André faisait partie du marquisat de Montclus, propriété de la famille des Vogüé.

L’ÉPOQUE CONTEMPORAINE  

Peu d'événements sont à noter durant la Révolution française ou sous le Premier Empire. Le village est peu touché par les trois rassemblements des fédérés du camp de Jalès, en Vivarais, de 1790 à 1792.

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Roquepertuis. A la fin du XIXe siècle, la culture de la vigne prend son expansion sur les terroirs de la commune.

Saint-André a payé un lourd tribut à la Première Guerre mondiale : trente-trois jeunes Saint-Andréens sont morts pour le pays, ce qui a eu pour conséquence beaucoup de terres laissées à l'abandon. En 1940, lors de la Débâcle, les habitants de Saint-André ont accueilli des réfugiés belges qui fuyaient l'avance des troupes nazies.
En 1944, Louis RIFFARD boulanger du village, a été arrêté par les nazis , torturé et exécuté à 
Pont-Saint-Esprit, car il ravitaillait le maquis « Bir-Hakeim » sur le plateau de Méjannes-le-Clap. La commune de Saint-André-de-Roquepertuis a inauguré en 2010 l'Espace Louis-RIFFARD (réaménagement de l’espace vert rue du Ranc : plantation sur l’ensemble de la périphérie de plants méditerranéens, mise en place d’une piste de boules et  engazonnement de l’aire centrale).